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Epargner pour mieux acheter plus tard grâce à la location accession

Le trait de caractère le plus évident de la location accession est le différé qu'il impose à l'acquéreur dans sa volonté et sa possibilité de devenir propriétaire. Car on ne devient pas directement accédant à la propriété en location-accession, mais locataire accédant. Et il faut donc épargner - pendant la période de location obligatoire - avant de pouvoir prétendre acheter appartement ou maison.

La question devient donc : attendre et épargner sont-elles des garanties - absolues ou relatives - de mieux acheter ?

Tout vient à point à qui sait attendre : la logique de l'achat différé

Tout le monde connaît ce vieux proverbe français. De fait, la patience et la persévérance sont des qualités mises en avant par la sagesse populaire.
Ce sont ces mêmes qualités que la location-accession en général et le PSLA en particulier ont l'ambition de promouvoir pour justifier l'intérêt d'une démarche d'achat de logement en deux temps.

L'argument principal avoué en faveur de ce différé dans l'acte d'achat est la possibilité pour le locataire accédant de constituer sur la durée une épargne significative.

Dans cet ordre d'idée, une fraction de la redevance payée chaque mois (la redevance étant constituée du loyer et d'un versement complémentaire constitutif de l'épargne) vient se cumuler pour former sur la durée un bas de laine au service de l'accédant. Ainsi, plus la durée de location est longue, plus la phase d'épargne l'est aussi, et le montant de l'apport personnel est plus conséquent d'autant.

L'intérêt de la manoeuvre est que cette épargne constituée au fil du temps va permettre, au moment de la levée d'option et de l'acte d'achat, de diminuer le montant du crédit immobilier nécessaire au paiement du solde du prix de vente, ce qui réduira d'autant les mensualités futures.

Reste cependant à apprécier l'impact réel de cette phase d'économie forcée, qui dépend à la fois du niveau de la "fraction acquisitive" (le nom de ce morceau de la redevance) et du nombre de mois de location et donc d'épargne.
En clair, si l'épargne constituée chaque mois est de 150 euros et si l'on reste locataire 1 an, il y aura donc 150 x 12 = 1 800 euros d'apport personnel supplémentaire et donc une diminution du crédit immobilier à souscrire du même montant.

En supposant donc que la mensualité de ce crédit représente 55 euros pour 10 000 euros empruntés et 3.50 euros d'assurance décès invalidité (toujours pour 10 000), l'économie sur la mensualité est de l'ordre de 10 à 11 euros par mois (pour une période d'épargne de 1 an).

Tout dépend bien sûr du niveau des taux d'intérêt du moment, mais chaque locataire-accédant devrait se poser cette question de la durée idéale de la phase de location et du moment de la levée d'option (et donc de sa date d'achat).

Prendre le temps de rassurer le prêteur sur le sérieux de l'acquéreur

Faire des économies pour constituer son apport personnel n'est cependant pas le seul argument en faveur d'une période de location préalable à l'achat. Il ne faut en effet pas perdre de vue que la location accession et sa déclinaison la plus répandue - le PSLA - s'adresse prioritairement à des publics supposés fragiles financièrement, et calibrés ainsi au travers des multiples plafonds (location, prix de vente, ressources du ménage) associés au PSLA par exemple.

Prouver qu'on est capable de payer tous les mois, très régulièrement, une redevance comprenant loyer + épargne, c'est à dire un montant proche de ce que sera le remboursement futur du crédit immobilier mis en place par la banque est de nature à rassurer le banquier sur l'aptitude financière et psychologique de l'accédant à assumer financièrement l'achat de son appartement ou de sa maison.

Et rassurer son banquier n'a pas de prix... juste un coût.

Renforcer ses propres convictions sur l'achat

Il arrive parfois que le candidat locataire accédant ait lui aussi besoin de se rassurer avant d'acheter définitivement.

Le conseil de la banque, les entretiens avec le vendeur, la documentation et les illustrations, les délais associés au délai de rétractation ou la condition suspensive de financement ne suffisent pas toujours à effacer les doutes sur sa volonté, sur sa capacité ou même sur le produit immobilier sélectionné.

Disposition des pièces, qualité de la construction, adaptation à son mode de vie.... sont autant de sujets pour lesquels une phase d'occupation à titre de locataire permet de forger une opinion solide, basée sur des faits, et sur un vécu dans la durée.

Ce qui permet d'être empli de certitudes au moment de lever l'option d'achat de son bien immobilier et de franchir le cap du statut de propriétaire en toute sérénité.